Roi rose

D'après l'œuvre de Pierre Mac Orlan

En sauvant de la noyade un nouveau-né, les pirates du «Hollandais volant», vaisseau fantôme errant sans fin sur les mers, retrouvent goût à la mort. Roi rose, comme ils le surnomment, grandit parmi les squelettes en rêvant du jour où à son tour il sera mort. Mais le voyage de l'enfance a pour lui une autre fin.

«Roi rose» est une nouvelle extraite de «Chronique des jours désespérés».
David B. adapte Mac Orlan et réalise un rêve vieux de vingt ans. Son art de la narration et l'incomparable force graphique de ses planches servent une fable sur l'enfance : drôle, sombre et poétique à la fois.

- Vous avez commencé ce livre il y a plus de vingt ans, qu'est-ce qui vous lie si fortement à ce texte?
David B. : Pierre Mac Orlan est un auteur que j'ai aimé dès la première lecture et «Roi rose» est une de ses nouvelles qui m'a immédiatement enchanté. Le texte est prenant et fin, il parle de la vie, de l'éducation et de la mort, mais ces éléments se retrouvent tous dans le désordre, ce qui lui donne ce côté très particulier. Le «Hollandais volant» et ses pirates fantômes évoluent sur une mer moderne sillonnée de cargos et de paquebots, mais ne sont préoccupés que d'une chose très vieille : le rachat de leurs âmes. L'histoire de Roi rose, cet enfant qui fait l'apprentissage de la vie parmi les morts, m'a touché. Quelque part, c'est mon histoire.

- Est-ce que la lecture de Mac Orlan est un souvenir de jeunesse ?
David B. : C'est un des premiers auteurs qui m'a fait passer de mes lectures d'enfance à des lectures adultes, je l'ai découvert grâce au livre «Sous la lumière froide».

- Pourquoi l'adapter en bande dessinée ?
David B. : Parce que travailler sur le texte d'un autre fait sortir des sentiers que l'on bat à longueur de journée. Parce que l'on apprend beaucoup en prenant de la distance, en se mettant au service d'un autre.
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      • 48 pages 235 x 315 mm

        ISBN : 9782070576432

        Date de parution : 03/09/2009

La presse en parle

«Un très grand David B» (Chronic'art)

«Une fois encore l'auteur montre sa capacité à sublimer les romans d'aventure» DBD

«Le dessinateur au trait expressionniste gomme avec une facilité déconcertante la frontière entre morts et vivants. L'imaginaire débridé de David B. redonne à ce récit oublié de 1927 une superbe seconde vie. Une fois encore l'auteur montre sa capacité à sublimer les romans d'aventure» (DBD septembre 2009)

«Très libre adaptation du Hollandais volant, ce bateau fantôme condamné à errer sur les océans pour l'éternité. Les atmosphères oniriques, chères à l'auteur, soulignent le côté fantastique de cette œuvre et nous bercent de leur sombre roulis» » (Page des libraires, octobre 2009)

«La fable subtile sur l'enfance imaginée par Mac Orlan prend une force singulière dans l'éblouissante fantasmagorie graphique de David B. [...] Le format est plutôt court, à l'heure des romans graphiques redondants, mais il contient tout un monde» (Télérama, Octobre 2009).

«Le résultat du travail de David B., narration et surtout graphisme, est éblouissant et surtout très personnel. [...] Une bande dessinée fantastique d'une grande force» (INTERCDI, décembre 2010).

«Un conte macabre et enlevé qui vient s'ajouter aux nombreux, merveilleux et terrifiants rêves éveillés qui composent l'œuvre unique de David B» (Liberté dimanche, février 2010).

«Ou quand l'expressionnisme façon Murnau, l'onirisme de Bosch et l'imagerie des Pirates des Caraïbes s'allient au talent d'un auteur inspiré» (L'express Style, septembre 2009).

«Son graphisme inventif, le foisonnement des cadrages et des couleurs, les expressions des protagonistes prêtent à ce Roi Rose un caractère halluciné où percent la malice et le désespoir» (Le Monde des Livres, septembre 2009).